MiC et la chasse au fouet dans le garde-meubles
Cette après-midi, je suis étée [mon blog, ma conjugaison, s'pas…] au garde-meubles brasser quelques cartons à la recherche d'une liquette de nuit, du bidon d'eau déminéralisée et de quelques autres babioles dont mon fouet de cuisine parce que je me suis remise à consommer des flans au chocolat [un peu toutouille parce que je divise les doses vu que je suis célibataire - mais troooop bon]
Tenue de choc : jean et petit haut chic. Je pose mon sac, mes lunettes et mon manteau. Je commence à brasser les cartons.
Vas-y que j'en déplace un, puis deux, puis trois, puis six. Je brasse, sors ce que je cherche, remets et range. Je vois là-bas au loin le carton qui contient mes radios du dos [Gigi ? C'est toi que je vois là-bas dans le noir... tiens, zou, je te mets la musiquette] Et en hauteur ! petit salopard...
Je déplie l'escabeau. Je grimpe.
La pointe de l'escarpin sur un coin d'escabeau, je m'appuie sur un meuble. Je m'étire. J'attrape le carton… Tu te doutes, public-chéri-mon-amour, que tout ceci ne se passe pas dans un silence monacal et que j'y vais allègrement de mes rouspétances et ronchonneries… J'entends des messieurs faire des allers-sretours dans le couloir, messieurs qui doivent avoir -finalement- une belle vue sur ma personne [le tatoo, hein MuP...] mais là n'est pas la question.
Ne me restait plus qu'à trouver le fouet de cuisine. Et vas-y que je te brasse tous les cartons que je n'avais pas encore bougés. Je grommelle, je peste et je maugrée : "Où est ce fouet ? Pas dans ce carton non plus ! Il devrait y être ! [Bip] de [bip] où qu'il est, ce fouet ? 'Tain je sais que ça ne prend pas de place mais je devrais le trouver, ce fouet de [bip]" etc. [on se motive comme on peut. Will SMITH le faisait bien en traînant l'alien dans Independance Day]
Je me retourne au moment où passe un monsieur poussant un chariot dans le couloir, gêné par un carton qui dépasse. Je tire le carton vers moi. Le monsieur arbore ce que j’appelle une "figure de poker" : aucun sentiment ne transparaît sur son visage. Pas qu'il tronche, non. Rien.
Je repars dans mes recherches et m'exclame enfin : "Dedieu, ça y'est, je t'ai, [bip] de [bip] de fouet". Et là, je réalise enfin………
Ces messieurs qui font les allers-retours dans mon dos ne savent pas quel sorte de fouet je cherche. Ils voient une femme en train de bouger ses cartons comme une grande. Ils l'entendent jurer comme un charretier à la recherche d'un fouet…….. Rousse, forte personnalité…….. Roh punaise, d'ici à ce qu'ils me prennent pour…….. une dominatrice !
Je remets mon manteau et mes lunettes. Je prends mon sac et referme le rideau
métallique. Je descends, plutôt encombrée. Le jeune-homme qui garde la camionnette de ces messieurs se précipite vers moi pour m'aider alors que je n'ai que quelques mètres à
faire… sous le regard circonspect d'un des messieurs qui
arrive avec son chariot...
Confirmé : je suis cataloguée au garde-meubles, moi !
=^..^=