le Totoro de Silia
et au fait, j'oubliais... maintenant qu'il est arrivé de l'autre côté de la Loire, je vous le fais-montrer (on est là pour ça, hein ?) : le Totoro que j'ai offert à Silia :Créé par moi-même en personne, à partir d'un mix d'image. Je tiens d'ailleurs à remercier le fiston-à-Silia qui est jusqu'à aller oser braver l'interdit ado ("Aucun outil crucifiliste de ta mère tu ne toucheras") pour vérifier sur le nuancier DMC que les couleurs choisies correspondaient bien.
Ce qui ne se voit pas, c'est que nous avons vécu un drame, grâce à cet empaffé de meñou. J'ai nommé Horacio, bien sûr. Qui n'avait rien trouvé de mieux que de bouffer l'oreille-à-Totoro.
Dent, griffe, je ne sais quelle arme idoine il a utilisée (pitêt les deux, saleté, va !) mais y'avait un trou dans la dada (oui, je sais, de la dada. mais de la 18. et de toute façon, je fais ce que j'aime). Pas moyen de faire de croix dessus, dans le sens littéral du terme. Dégoûtée je voulais même plus le finir, le Totoro. Déjà que le côté "coloriage" est un tantinet fastidieux... Je l'ai jeté au fond du tiroir. Na voilà !
Mah Silia m'a dit "pas question, je le veux" (le Totoro, pas l'Horacio) et mon esprit d'escalier s'est donc décidé à se mettre en branle (mais pourquoi j'aime tant cette formulation...) et, telle une prude lady de l'ère Victorienne un tantinet active, j'ai recouvert le drame d'une feuille. Et j'en ai cousu quelques-unes par là-haut. et savez quoi ? Silia était contente !
Ce qui était le plus important, bien évidemment.
Comme vous pouvez le constater, le criminel... rongé par la culpabilité... s'en bat l'œil et roupille !