La basse commode basse - épisode Quatre
Va pas me dénoncer, public-chéri-mon-amour, mais je l'ai fait : j'ai bricolé le jour du Seigneur :
tu noteras m'Agathe toujours en position travail-en-force
Tadaaa : 10 tiroirs faits + Structure montée !
Grâce aux conseils de Claudine [allez les tiroirs, on fait la hola pour Claudi-i-i-i-ne] j'ai maté les tenons. Prochain épisode, vernir la plaque du dos en Séquoïa, avant de finaliser le montage. Mais non, je ne me
complique pas la vie, voyons. Suis-moi bien: le dos du meuble s'apercevra, vais pas laisser une méchante plaque de contreplaquée pourrir le feng-shui de mon cosy.
Ce qui nous mène à la boulangère scandinave [avec
un S mincusule et non majuscule, héhéhé] que voici :
oui, je sais, contre-jour. plisse les yeux et cesse de rouscailler
Trouvée dans la même boutique de meubles que la basse commode basse. Suis allée la récupérer à l'entrepôt hier. Le p'tit gars ne croyait pas qu'elle rentrerait dans Carlos. Pfff, on a en a vu
d'autres !
Je t'essplik : une étagère avec des tortillis comme ça sur les côtés [moi, les tortillis, ça me fait fondre... demande à Silia] ça s'appelle une étagère de boulanger. Déclinée en plusieurs modèles : angle, grand, moins grand, tout ça... J'ai choisi grand pour ma
chambre, et j'ai également choisi une petite table comme-pareil [avec des tortillis ooossi, à beugler sur l'air de "Félicie Aussi", bien
sûr]. Bon, y'a pas de mystère, c'est pas cher parce que les étagères sont en bois tout pourrave : brut pas lissé et même pas
ciré.
Qu'à cela ne tienne, j'avais été stratégique sur ce coup-là: m'en étais allée visiter mes copains LEEROÏ AND MERLINE [voui, j'ai une
carte chez eux] et grâce à l'aide d'un pot de vernis Séquoïa, d'un pinceau [j'ai hésité entre 30 et 40 mais je suis contente de mon choix. je ne parle pas de l'âge du vendeur mais de la taille du pinceau - tu t'es pas calmé,
toi] et du papier de verre fin, j'ai donné un cachet sympatouche à ces volutes scandinaves.
Alors, le vernis...
cherche pas pourquoi, je suis contente de cette photo...
Ça s'ouvre au tournevis. C'est tout visqueux dedans. Birk. On dirait du sang d'Alien originaire d'une planète glacée [je suis en
train de lire Kwest d'Andreas ESCHBACH... ça se voit ?] Vendu comme étant "sans odeur", ça cocotte quand même. Ça monte au coeur mais
c'est supportable. Ce qui est cool, c'est que ça se nettoie à l'eau. Quant au côté gluant, j'en ai compris l'utilité quand j'ai éternué le pot à la main et la tête coincée entre
deux planches... petit moment de solitude...
Par contre, la boulangère Scandinave a une sacrée descente, et avec tout ce que les étagères ont bu, suis pas très sûre qu'il m'en reste suffisamment pour la plaque de fond. Et
faut que je teste si je dois poncer la-dite plaque, d'ailleurs...
On verra demain.
Là, faut que je m'apprête : ce soir c'est rizotto chez Paulette. Ha !